2 films à découvrir en famille

Critique de Josep par Cécile Olivier

Je vous l’avoue de but en blanc : je ne suis pas familière avec les films d'animation. Les grosses productions, mises à part : ayant une enfant de 3 ans, on se comprend! En revanche, je suis friande et grande consommatrice d’art, de BD et de romans graphiques. Ainsi, quand j'ai vu la bande annonce de Josep, réalisé par Aurel et scénarisé par Jean-Louis Milesi, j'ai été intriguée : par l'histoire, les dessins et le format du récit. J’avais l’impression que je serais plongée dans un bon livre, sur écran. 

 

Josep, c'est donc un long métrage d'animation, inspiré de la vie et de l’œuvre du dessinateur, caricaturiste et militant catalan Josep Bartolí. En 1939, il dût fuir son Espagne natale qui avait basculé dans la dictature franquiste, après la guerre civile. Comme des milliers de réfugiés espagnols, il passe alors en France, mais se retrouve parqué dans un camp. Les réfugiés y sont victimes de toutes sortes de mauvais traitements. Pourtant, l'artiste s’y liera d'amitié avec un gendarme. C'est cette histoire qui sera beaucoup mise de l'avant, ici. Josep poursuivra ensuite son voyage au Mexique où il rencontrera Frida Kahlo, dont il deviendra l'amant. Il finira sa vie d'artiste engagé à New York, à l'âge de 85 ans. Bref, ma première impression a vite été confirmée. Un instant, je me suis même demandé à quel point, je n’aurais pas préféré la lire cette histoire, car on oscille entre lignes claires et simples esquisses : c’était un peu déroutant, ça ne me paraissait pas toujours achevé, en termes d’animation… alors que ça ne m’aurait pas fait sourciller dans un livre*. Néanmoins, le récit est bien construit, dur et révoltant : on voit une France coupable, ça change des livres d’histoire. Puis, les personnages sont consistants : on vit avec eux, tout ce par quoi ils passent. Enfin, la musique, les voix, les langues et les accents des acteurs choisis, apportent un équilibre et une justesse à l’œuvre. Finalement, j’ai trouvé que cela résonnait aussi de façon très actuelle avec la situation des migrants, en Europe et je n’ai pu m’empêcher de noter cette phrase, dite par le gendarme à un tournant de l’histoire : Jusqu'à quel point doit-on obéir à un ordre? Je vous souhaite de pouvoir le voir : c’est un récit de vie(s) et une belle œuvre, à la fois… à l’image de l’artiste. Dans les salles de cinéma depuis le 10 décembre 2021. 

*NOTE : J’ai découvert, il y a quelques jours, que la BD avait été imprimée et était disponible à la vente. Avis aux amateurs! 

Bande annonce ici

 

Critique de Clifford, le gros chien rouge par Maëlle

 

Nous avons vu en famille Clifford, le gros chien rouge, que je vous conseille vraiment pour un bon moment au cinéma. Adapté librement des livres de Norman Bridwell chez Scholastic, on retrouve la jeune Emily qui vit avec sa mère à New-York. Lors d’un voyage d’affaire de cette dernière, Emily est gardée par son oncle Casey, qui n’inspire pas confiance à la jeune fille. C’est au cours d’une ballade dans Central Park que le duo va rencontrer un propriétaire mystérieux d’un refuge pour animaux.

S’ensuit ainsi durant 1h30 des aventures rigolotes et légères qui réussiront à faire sourire les plus froids d’entre vous. Car même les plus grands ont eu du plaisir dans la salle durant la projection. On ressort joyeux et l’énergie qui se dégage de ce film est très contagieuse!

Un film à voir assurément!


 

Commentaires

Unknown a dit…
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