Bon plan à découvrir: Festival Plein(s) Écran(s)

Par notre collaboratrice Zdravka
 

Du 15 au 22 janvier se tient un évènement de courts métrages unique en son genre :

Le festival Plein(s) Écran(s) est en effet diffusé exclusivement sur Facebook; il suffit de s’y abonner ou de l’aimer pour y avoir gratuitement accès.

À l’instar des plateformes de visionnement en streaming, les films sont accessibles de n’importe quel ordinateur, à raison de 4 films différents par jour. Au total ce sont 43 courts métrages sélectionnés, 24 films de jeunes talents québécois, dont Brotherhood de la réalisatrice Meryam Joobeur, qui a été sélectionné aux Oscars.

C’est l’occasion de rencontrer le vaste territoire québécois avec notamment un film du Nunavut Qilliqtu (Objet brillant) de Kevin Tikik [en diffusion le 24 janvier]; mais également une course de quatre-roues dans le magnifique Prince de Val-Bé (François Leblanc) tourné à Mansonville dans des conditions improbables et diffusé le 15 janvier.

Sept documentaires des RIDM sont également diffusés au festival dans un esprit de diversité de programmation.

Crédit photo: Service presse / Judith Hotel par Charlotte Lebon

La programmation a notamment retenu le premier court métrage de Charlotte Lebon présenté au Festival de Cannes 2018 : Judith hotel, l’occasion de découvrir un univers esthétique et fascinant le 15 janvier.

Le festival se clôt avec la classe de maître de Chloé Robichaud au Centre Phi le 25 janvier. De nouveau gratuit et ouvert à tous, c’est enfin l’occasion de découvrir une personnalité montante du cinéma engagé et décomplexé d’ici.

Durant cette soirée de clôture, le jury remettra également des prix pour encourager les cinéastes, dont le fameux prix du public auquel je vous recommande de participer  (un partage sur Facebook = 1 vote).

Ce sont déjà plus de 26 000 personnes conquises par une programmation mettant le Québec à l’honneur avec niveau très encourageant de professionnalisme et de fraîcheur dans ce qui apparaît déjà comme la relève du cinéma d’auteur. La démocratisation du cinéma passe par le numérique, et on en est ravi !