Sorties cirque et danse pour tous: Cirque Éloize et Cas public
Serge Fiori, seul ensemble. Par le cirque Éloize
Au théâtre
Saint-Denis jusqu’au 20 octobre
La semaine passée j’ai emmené petit mari découvrir le sublime spectacle Serge Fiori, seul ensemble chorégraphié et crée par le cirque Éloize. C’était la seconde fois
que je le voyais et mon avis n’a pas changé depuis cet hiver : Ce
spectacle est vraiment sublime. Poétique à souhait et les numéros présentés
sont justes époustouflants.
Depuis les premières représentations, quelques artistes ont
quitté pour d’autres contrats et ont été remplacés. Cela a permis à cette
production de se renouveler un peu et de proposer de nouveaux numéros, dont un
numéro de jongle avec des blocs qui représentaient des glaçons. Dit comme ça,
ça ne semble pas si incroyable, mais le résultat était vraiment bluffant.
Je ne peux que vous conseiller d’aller voir ce spectacle qui
continue de tourner entre Montréal et Québec.
Côté enfants, je dirais qu’en fonction des habitudes, rien
avant 10 ans. La musique ne devrait pas trop leur parler avant cela et le
spectacle dure quand même 2h30. Serge Fiori a cependant un univers vraiment
fort et bien à lui. Depuis cette découverte, je ne peux m’empêcher de fredonner
le refrain suivant : on a mis quelqu’un au monde, on devrait peut-être l’écouter…
Le cirque Éloize relève avec brio le défi de mettre en
valeur la musique et les numéros des artistes. Rien ne semble supplanter l’autre
et on apprécie vraiment les liens qui se font au fur et à mesure des tableaux
présentés.
Suites Ténébreuses
Cas Public, Lucie Bazzo et Dear Criminals
À l’Agora de la danse les 4 et 5 octobre
Par notre collaboratrice Zdravka
Ce week-end
avaient lieu deux représentations du dernier spectacle de Cas Public : Suites Ténébreuses. Pour le 30e
anniversaire de la compagnie, et fidèle à son univers axé sur l’imaginaire
enfantin, Hélène Blackburn propose cette fois une variation autour de
l’archétype du monstre.
crédit photo: Alex Paillon |
Accompagné
par les musiciens de Dear Criminal en live, ce sont plusieurs tableaux
oniriques qui sont proposés, avec des interludes de projections animés rythmant
les performances dansées.
Le style
naïf de la graphiste Marjolaine Leray fait partie des collaborateurs dont
Hélène Blackburn aime à s’entourer : en résulte une œuvre plurielle, riche
de sens et d’effets.
Mention
spéciale pour le travail réalisé autour de la lumière et des clairs-obscurs de
Lucie Bazzo, qui crée une entité à part entière dans le spectacle.
Bien
entendu, j’attendais avec impatience de voir Dear Criminals en live avec les
danseurs se partager la scène quasiment à parts égales. De fait, je n’ai pas
été déçue, la musique presque lancinante du groupe, les voix suaves de Frannie
Holder et de Charles Lavoie entrent en décalage avec la technique et le rythme
effréné des danseurs.
crédit photo: Alex Paillon |
Les
inspirations issues de la danse classique semblent quant à eux appartenir
quelque part à la boîte à musique ancienne dont la poupée tourne sur elle-même
au son d’une musique douce. Avec la chorégraphe, tout est dans l’évocation et
la subtilité ;
ainsi chaque objet utilisé (des pointes de danse, un col fraise, des échasses,
une couronne…) est mis en valeur dans un tableau dans lequel les interprètes
Cai Glover, Daphnée Laurendeau, Carson McDougall, Danny Morissette, Jaym O’Esso
explorent les rapports de la danse, de l’onirique et parfois des peurs
d’enfants.
« Cette
pièce marque un point d’orgue dans le parcours de Cas Public, qui s’est hissé
sur la scène internationale en créant des œuvres pour les adultes et les
enfants. »
L’Agora de la danse
présente presque tous les mois des ateliers pour les familles et les enfants. N’hésitez
pas à vous renseigner sur leur site internet!
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