Cendrillon par le Ballet national d'Ukraine

Hier soir, j'ai fait la surprise à Océane en l'emmenant voir Cendrillon dansé par le ballet national d'Ukraine à la salle Wilfrid-Pelletier.

Crédit photo: gracieuseté GBC
 
Il y a un mois, sur le site Facebook des Grands Ballets Canadien, une promotion est apparue (rapidement prise d'assaut), qui réduisait les prix pour les dernières places du parterre à environ 60$. Une vraie aubaine, surtout lorsque l'on connait les prix habituels pour les grands évènements des Grands Ballets. J'ai donc essayé de me connecter et j'ai ainsi pu obtenir deux places pour le prix d'une habituellement.

Lors de cette soirée, l’excitation et la fébrilité étaient au rendez-vous, car elle a découvert au dernier moment, dans le hall de la salle Wilfrid-Pelletier, le spectacle que nous allions voir. Comme elle fait du ballet depuis deux ans maintenant et qu'elle prépare activement son spectacle de fin d'année, ce fut avec des yeux émerveillés et enchantés, qu'elle est ressortie de cette première représentation. Ajoutons que le service retouche maquillage offert par le partenaire Lise Watier a mis un gros plus dans cette sortie mère-fille!



Introduction au ballet Cendrillon

Pour découvrir ce ballet, voilà ce que vous devez savoir avant la représentation:
 
Il fait partie des grands ballets romantiques dont la fin, heureuse, est connue de tous. Ce ballet est également propice à la moquerie avec les rôles de la belle-mère et de ses deux filles, qui sont très souvent ridicules. Les costumes de ces dernières sont plus colorés, plus caricaturaux que les autres danseurs. Ce point est important à connaitre lorsque l'on voit ce ballet avec des enfants, car c'est une question qui est venue avec Océane. Elle ne comprenait pas au début le but de ces exagérations.
Le rôle de la belle-mère a d'ailleurs été joué de temps en temps par des hommes déguisés en femme (notamment en danse contemporaine).
Le Ballet national d’Ukraine propose ici une version classique du ballet avec quelques ajouts et touches personnelles. L’humour est bien présent et le public de jeudi soir a pu y répondre, même timidement.
Ballet en trois actes, le rythme est soutenu jusqu’à la fin Le dernier, plus lent que les précédents, marque le voyage du prince à la recherche de celle qui portait ce chausson de vair. C’est lors de cette dernière partie, qu’Océane a trouvé le temps long, la fatigue arrivant (le ballet dure 2 heures avec entractes).

Le seul point qui, à mon avis, était plus négatif, provient de la diffusion de la musique. Le son n’était pas au rendez-vous, j’aurais apprécié qu’il soit plus fort dans certaines parties. La faute, peut-être, à l’absence d’orchestre.

Si vous n’avez pas l’occasion cette année de voir Cendrillon (jusqu'à dimanche!), laissez-vous tenter par Gisèle et son style néo-classique ou encore le lac des Cygnes, qui seront présentés l’an prochain par les Grands Ballets Canadiens de Montréal.

Notez que les enfants de moins de 12 ans bénéficient d'une réduction de 40%.

Les décors à eux-seuls valaient le détour!

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