Printemps de lire
Je viens de (presque) finir trois
livres dont je voulais vous parler. Ils font partis d’un challenge lancé sur
Facebook qui s’intitule Printemps de
lire. Je vous laisse découvrir les règles :
Au final on peut valider le
challenge dès 2 livres qui auront été choisis dans deux menus.
Je vous propose aujourd’hui de
découvrir mes trois sélections pour le moment. Je ne sais pas encore si je
poursuivrais dans ce challenge, ou si je continuerai les lectures sans thème
particulier.
Une histoire des abeilles par Maja Lunde aux Éditions les Presses de la
Cité (2017)
Pour ce livre, j’ai un peu triché,
car je l’avais commencé en mars. Mais je suis sûre que vous comprendrez qu’avec
des enfants, un boulot à temps plein et le blogue, mon temps de lecture est
fortement diminué. Et je ne suis pas une lectrice très rapide de toute façon.
Bref, voilà l’histoire, sous
forme de triptyque familial, de la disparition des abeilles sur Terre. Trois points
de vue sur les abeilles se mêlent entre l’Angleterre, les États-Unis et la
Chine. Le sujet m’a beaucoup touché. Dès la quatrième de couverture, je savais qu’il
fallait que je le lise, que je découvre cette histoire romancée, mais au combien
réaliste, d’une catastrophe annoncée.
Écologiste, humaine et futuriste
en même temps, ces histoires entrelacées m’ont accrochées dès le début du
roman.
Les seules choses qui m’ont un peu
gênées viennent des coquilles dans la traduction et de la fin qui est
prévisible. Malgré cela, j’ai fini ce roman avec une plus grande conscience de
la place des abeilles, des problématiques rencontrées en agriculture et des
dommages qui pourraient être causés.
Si vous avez l’envie d’en
découvrir un peu plus sur ce sujet, sous forme romancé, je vous conseille cette
lecture.
Les mille visages de notre histoire par Jennifer Niven aux Éditions
Gallimard Jeunesse (2018)
J’ai reçu ce livre il y a à peine
quelques jours et je l’ai dévoré. Je ne connaissais pas du tout l’auteur, mais
il s’agit là de son second ouvrage pour adolescents / jeune adulte.
L’histoire se passe au lycée (les
personnages ont 17 ans, ce qui donnerait une histoire au CÉGEP pour le Québec).
Nous rencontrons Libby et Jack dont les chemins semblent totalement opposés mais
qui doivent faire fasse à des difficultés d’acceptation, de recherche
personnelle comme peuvent en vivre de nombreux adolescents (si ce n’est tous
les adolescents ?!).
J’ai beaucoup aimé les personnages
et les difficultés qu’ils rencontrent. L'auteure a su mettre les bons mots sur les sentiments ressentis durant cette période de la vie. J'ai apprécié pouvoir lire en alternance les états d'âme des deux protagonistes, leur cheminement et leur réussite.
Je dois dire que Libby est une sacrée
héroïne, qui présente de belles valeurs pour les jeunes et une ouverture à l’acceptation
de soi.
La littérature dite pour jeunes
adultes s’est vraiment démocratisée et je dois dire que ma bibliothèque est de
plus en plus nourrie par ce genre. Ce sont des livres qui se lisent facilement
et rapidement et que j’adore conseiller à mon entourage.
Vivre simplement par Élisabeth Simard aux Éditions Guy St-Jean (2018)
Lorsque les Éditions Guy St-Jean
m’ont proposé la lecture de ce livre, j'y ai vu un intérêt dans mes questionnements actuels autour de mon besoin de simplifier ma vie, de simplifier notre vie de famille.
Je suis en cours de lecture pour
ce livre, mais je peux d’ores et déjà vous dire qu’il répond parfaitement à mes
questionnements et mes besoins actuels. Depuis quelques années, nous nous
sommes (enfin!) rendus compte que tous ces biens matériels qui nous entouraient
ne faisaient qu’accentuer des malaises, des disputes, bref un état négatif à la
maison. Qui n’en a jamais eu marre de devoir ramasser les milliers de bébelles accumulées?
Qui a déjà baissé les bras face à tout ce rangement et ce temps perdu, ces
heures de ménages qui nous font finalement perdre notre objectif de vue :
passer du temps de qualité en famille ou pour soi-même.
Personnellement, le chemin est
encore long avant que nous puissions enfin nous rendre compte de l’essentiel et
de se débarrasser des « encombrants ». Mais petit à petit, nous
faisons rentrer moins de choses chez nous, nous essayons de réfléchir à ce qui
nous fait réellement envie et nous invitons les enfants (enfin surtout Océane,
car Ulysse n’a jamais rien réclamé encore) à faire ce même cheminement de pensées.
Ce livre m’a permis de mettre des
mots sur des situations que je n’arrivais pas à m’expliquer. Il me permet
également d’entamer une vraie démarche autour de la possession et de l’abandon.
Pour ceux qui me connaisse un peu, il s’agit là d’un vrai défi et d’une
démarche thérapeutique nécessaire!
Voilà qui conclue mes lectures du
moment. J’espère vous avoir donné quelques idées pour vos prochaines lectures
et/ou réflexions.
Merci aux Éditions Gallimard Jeunesse et à Guy St-Jean éditeur pour
leurs ouvrages. Les avis présentés sont toujours personnels.
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