Les robots font-ils l’amour? présenté à l'Usine C
Dans la pièce de théâtre
intitulée Les
robots font-ils l’amour?, tirée d’un essai
scientifico-philosophique sortit chez Dunod en 2016, la metteure en scène, Angela Konrad, tente de répondre à cette
question et à bien d’autres. Face à l’explosion des nouvelles technologies
(nanotechnologies, biotechnologies, informatique et cognitique) un groupe
composé d’universitaires, s’interroge sur le bien-fondé de ces recherches et
sur leur application à l’homme. Doit-on, a-t-on le droit de modifier le génome
humain? L’intelligence artificielle va-t-elle dominer l’humain? A-t-on le droit
de modifier l’être humain?
Crédit photo: Maxime Robert-Lachaine |
Cette pièce de théâtre est un
colloque international fictif qui vous fera réfléchir sur ces questions. Elle nous
connecte à l’actualité scientifique et à ses éventuelles conséquences sur nos
sociétés humaines. Ne croyez pas que vous serez confrontés à un charabia
universitaire complexe et incompréhensible; bien au contraire. L’auteure veut
que son message soit compris. Et tout est fait pour qu’il le soit. La mise en scène minimaliste participe
à ça : quatre tables, cinq chaises, quelques micros ainsi qu’un écran. Il
n’y a pas de scène. Ce qui crée une proximité entre les acteurs et le public.
Les personnages sont stéréotypés. Tout est exagéré chez eux. Tout ce dispositif
participe à rendre leurs propos simples mais pas simplistes.
Crédit photo: Maxime Robert-Lachaine |
Les promesses de la science sont, à mon sens, pour la plupart
effrayantes. Certains me diront que je suis une poule mouillée. Chiken! Comme on dit ici. Mais entre
nous, franchement, qui acceptera de se faire modifier le cerveau pour augmenter
ses capacités cognitives? Qui voudra augmenter ses capacités physiques grâce à
la science? Et avec quelles conséquences? Car ne nous trompons pas : il y
a toujours des conséquences. A-t-on le droit de décider que tel embryon doit
être détruit car il donnera naissance à un enfant trisomique ou porteur d’une
cardiopathie? On sent vite poindre la tentation de créer une race de
« surhommes ». On en connait les conséquences n’est-ce pas? Serons-nous assez fort pour résister cette
fois alors que nous en aurons bientôt les moyens?
Vous avez jusqu’au 10 mars pour vous rendre à l’Usine C pour apprécier une sortie qui vous
amènera à réfléchir à notre place au sein d’une société de plus en plus
influencée par les transformations technologiques.
Les billets peuvent être achetés ici.
By Charles A.
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