Je vide mon sac… de mère (en vrac)
C'est un constat brut:
Mais alors qui suis-je? ( non on ne va pas rentrer dans les débats philo! :) )
Je me prends définitivement trop
la tête. Pourquoi faire simple quand on
peut faire compliquer , c’est un peu mon mode de vie que je traîne depuis
mon enfance.
Jacques Rouxel, inventeur des Shadok et de cette superbe phrase ;) |
Face à un problème, je ne vois
pas la solution simple, le droit chemin, je vois les multiples possibilités,
les chemins sinueux…Bref, je me
complique la vie.
Cela fait déjà quelques temps que
je me pousse à me simplifier la vie, moi la mère qui veut en faire trop, et qui
ne sait pas du tout lâcher prise.
Je suis pourtant celle qui passe
pour la cool de service, celle qui ne semble pas être atteinte par les
angoisses maternelles, ou carrément parentales.
Tu te fourres le doigt dans l’œil mon amie si tu penses encore cela de
moi.
Avez-vous joué durant votre
enfance au personnage totem? Vous savez ce jeu qui consiste à dire quel est
notre animal, celui qui nous ressemble le plus? Si, comme moi, tu étais plus
fleur bleue (ou que tu avais 9 ans),
alors tu as du répondre invariablement chat, dauphin ou panda…ou koala tant
qu’à faire parce que tu regardais trop Georgie ou Candy…
Bref, je vais te confier un
secret…mon animal, depuis ces dernières années, tourne pas mal plus autour du
caméléon. Je me fonds dans le décor, je ne veux pas faire de vagues, et surtout
je m’adapte… Oui tout ça, c’est ce que je me disais il n’y a encore pas si
longtemps.
Mais est-ce vraiment la réalité? Pas sûr, d’ailleurs est ce que j’ai envie vraiment d’être
représentée par un seul adjectif, une
seule qualité, une seule fonction. Évidemment que non. Et puis, ne pas trop vouloir s’exposer
c’est aussi se mentir un peu à soi-même…Chose que je fais je pense très bien...
Mais alors qui suis-je? ( non on ne va pas rentrer dans les débats philo! :) )
Premièrement, il faut arrêter de penser que le
jour où on devient mère (voir que l’on apprend que nous sommes enceintes), on
ne représente plus que cela.
Alors, moi, #mamanmaispasque, j'ai décidé de
me casser le pompon (restons polie) pour que mes enfants puissent
comprendre qu’ils ne deviendront pas juste un adjectif, une fonction ou une
qualité.
J’aime rappeler à ma fille
que la vie c’est difficile et que les choix que l’on fait, impliquent des
conséquences. Je ne cherche pas à lui offrir une vision défaitiste du monde,
mais plutôt une vision plus juste.
Ce soir, ma tête est pleine de
pensées, de désirs mais surtout…d’envie. Mon hyperactivité mentale a cela de
bon : elle me permet de garder un pied dans la réalité et un autre dans le
possible.
Pour terminer et revenir à mon
envie de simplifier mes affaires, je prends de plus en plus de temps pour moi… Quitte
à le voler, je le prends. Et vous savez quoi? J’y arrive mieux avec mes enfants, au boulot, et dans ma vie perso… même si le quotidien me rentre dedans encore trop
souvent!
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