Casse-Noisette par les Grands Ballets Canadiens



Cette année nous avons eu le privilège d'aller voir Casse-Noisette à la Place des Arts. C'est petit mari qui a décidé d'emmener Océane. Nous lui avons fait la surprise jusqu'à la toute dernière minute; et lorsqu'elle s'est retrouvée devant la grande entrée de la salle Wilfrid-Pelletier elle était si heureuse! Il faut dire que depuis qu'elle y avait assisté pour ses 6 ans, elle rêvait de revoir le ballet. 
C'est donc le point de vue inédit du papa que je vous fais découvrir aujourd'hui. Bonne lecture et bonne découverte!

Casse-Noisette : émerveillements et féeries de Noël

PHOTO: SASHA ONYSHCHENKO / KRAVETZ PHOTOGRAPHICS

Parmi tous les spectacles auxquels j’ai assisté, Casse-Noisette est peut-être celui qui m’a apporté, d’une certaine manière, le plus de satisfaction. Ce n’est pas surprenant, étant donné qu’il se joue à Montréal depuis cinq décennies. C’est aussi, peut-être, parce qu’il s’agit du premier ballet auquel j’assiste.
Ce ballet, dont l’histoire, tirée des contes d’Hoffmann, a été adapté par Fernand Nault, est tellement beau et bien rôdé, que ce serait presque une lapalissade, voir une insulte de vanter toutes ses qualités. Ce n’est pas ce que je veux faire ici. Je ne veux pas vous dire à quel point ce ballet est féérique et flamboyant, ni combien les décors sont réussis, ni même vous décrire la délicate beauté des costumes. Tout y est juste et bien ordonné; jusqu’à la moindre note; jusqu’au moindre plié, tendu, jeté ou port de bras. On pourrait presque lui reprocher une froideur mécanique. Et pourtant ce serait une erreur.

Laissez-moi plutôt vous dire ce que ce ballet m’a fait ressentir. J’ai envie de vous parler des souvenirs qu’il a remué en moi et de la douceur des fêtes de Noël passées, qu’il incarne à merveille. Casse-Noisette a agi sur moi comme une madeleine de Proust. Il m’a fait ressentir des sensations oubliées depuis plusieurs décennies. J’ai eu le sentiment d’être devant une fenêtre ouverte sur la magie et la féerie de cette fête. On sort de là nostalgique et heureux, avec du bonheur dans l’âme et de la chaleur dans le cœur. Il nous émerveille et nous rappelle la fragilité et la fugacité de ceux que nous aimons et qui nous entourent. Casse-Noisette, c’est un peu de nous-même ressurgit du passé. C’est ce qui nous rappelle et nous renvoie à l’enfance.
Ce ballet se joue à la Place des Arts tous les ans. Vous avez jusqu’au 30 décembre 2017 pour y assister… autrement, rendez-vous à l’année prochaine.   
Photo: Veronyc Vachon - Danseuse: Emma Garau-Cima

Photo: Sasha Onyshchenko / Kravetz Photographics
By Charles A.

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